C’est le cinquième cétacé en 16 mois. Le 13 mai 2016, le jeune dauphin Alizé s’est éteint à 24 ans dans un bassin médical du Marineland d’Antibes.
D’après le parc, Alizé souffrait depuis longtemps de problèmes rénaux incurables.
Cela confirme le bien-fondé de la plainte de nos associations.
Après les dauphins Mila-Tami et Éclair morts respectivement en janvier et février 2015, puis Freya, une orque morte en juin 2015 et enfin, l’orque Valentin, morte en octobre 2015 à l’âge de 19 ans, un cinquième cétacé, le dauphin Alizé décède au Parc Marin d’Antibes.
Des conditions de vie déplorables
Alizé souffrait de calculs rénaux, comme tant d’autres dauphins captifs. Selon une étude scientifique (1) « La lithiase urinaire, ou calculs des reins, est très commune parmi les dauphins Tursiops gardés en delphinarium ».
En revanche, il a été démontré qu’en milieu naturel, cette maladie était absente chez les dauphins sauvages (2). En conclusion, les problèmes de santé d’Alizé seraient la conséquence directe de sa vie en captivité.
Ces infections, qu’on pourrait qualifier de nosocomiales, déciment les cétacés à des âges très précoces.
Selon la NOAA (3), aucun dauphin du Marineland n’a jamais pu atteindre l’âge de la vieillesse (60 ans) ni même l’âge moyen (40 ans) des dauphins libres.
Une plainte
Ce nouveau décès nous confirme le bien-fondé de notre plainte déposée devant le Tribunal de grande instance de Grasse le 29 décembre dernier par nos trois associations contre la société Marineland et ses dirigeants pour actes de cruauté et de maltraitance envers les cétacés, défaut de soins et la mise à mort sans nécessité.
(1) Comparison of Nephrolithiasis Prevalence in Two Bottlenose Dolphin Populations, 2013
(2)Étude réalisée dans la Baie de Sarasota, en Floride aux Etats-Unis