Mercredi 15 mai, place de la République à Paris, l’ASPAS a simulé un déterrage de blaireaux pour révéler la cruauté de ce qui se passe chaque année dans nos campagnes, à l’abri des regards.
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Le 15 mai est la date d’ouverture annuelle de ce mode de chasse appelé “vénerie sous terre”. Il consiste à introduire des chiens spécialisés dans des terriers de blaireaux pour les acculer, puis à creuser et à les attraper avec des pinces pour les tuer à l’arme blanche ou au fusil, si toutefois les chiens ne l’ont pas déjà fait à coups de dents.
> Lire en détail : Pourquoi il faut interdire le déterrage des blaireaux
Le déterrage entraîne un stress et une souffrance intense des blaireaux pendant plusieurs heures. Elle n’épargne pas les jeunes blaireautins, encore dépendants de leurs parents à cette époque de l’année.
Des milliers de blaireaux sont tués ainsi tous les ans, dans l’unique but de satisfaire quelques “veneurs”. En plus de cette chasse, les blaireaux sont déterrés par autorisations préfectorales au prétexte d’empêcher les “dégâts” aux cultures ou aux talus routiers et ferroviaires qu’on les accuse de commettre.
#STOPdéterrage !
La très grande majorité des Français sont favorables à l’interdiction du déterrage, et 73% n’imaginaient pas que la vénerie sous terre existait encore, selon un sondage IPSOS de 2018 !
> Des outils pour dire STOP à cette chasse barbare !
Demandez aux côtés de l’ASPAS l’interdiction du déterrage du blaireau, une pratique de chasse barbare et incompatible avec la reconnaissance des animaux comme êtres sensibles.