Ce numéro d’été met à l’honneur un acteur clé de nos écosystèmes : le castor. Dans notre dossier central, plongez dans le monde fascinant de cet ingénieur des rivières, architecte de la biodiversité. Vous découvrirez comment le castor, par son action, contribue à la préservation de nos cours d’eau et joue un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. Bonne lecture !
EDITO - Tous gagnants !
Aux Jeux Olympiques de l’écologie, le castor remporterait à coup sûr l’épreuve des zones humides. Ce gros rongeur aux pattes palmées et à la célèbre queue plate n’est pas seulement un excellent nageur, il est également un formidable bâtisseur : en taillant des arbres et en freinant le débit des cours d’eau, il réduit les risques de crues et crée de nouveaux milieux pour en faireprofiter toute la biodiversité. Pour cela, on lui devait bien tout un dossier ! (pages 11 à 22).
Dans la discipline fouissage des sols, les blaireaux garderaient quant à eux leur titre de premiers terrassiers de France. Profitant aux renards, chats forestiers, reptiles et autres chauve-souris, leur art de creuser le sol est autrement plus noble et fonctionnel que l’abominable vénerie sous terre, ses barres à mine et autres coups de pelle… Des atrocités fort heureusement de plus en plus souvent disqualifiées par les juges (page 39), au grand dam des veneurs qui, par ailleurs, ont été privés de Journée mondiale du 15 mai – un évènement créé par l’ASPAS qu’ils avaient honteusement cherché à s’approprier et à détourner de ses objectifs ! (page 24)
Et que dire des loups, ces marathoniens champions de la régulation ? Si les médias locaux les diabolisent toujours autant (page 28), les forestiers savent pertinemment combien leur rôle est important. Celui des renards aussi, n’en déplaise à Willy (page 31) ! Ces forêts qui nous font respirer mais qu’on continue de couper à blanc, l’ASPAS les défend : devant les tribunaux (page 36), par l’acquisition foncière (page 32) et plus récemment l’accompagnement des propriétaires : en Dordogne, le 2 juillet dernier, un deuxième Havre de Vie Sauvage® a été inauguré (page 34).
Il est temps de se rendre à l’évidence : redonner sa juste place à la vie sauvage, c’est nous épargner d’un grand naufrage…
Protégeons le Vivant, on sera tous gagnants !
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Photo d’en-tête : Simon Bugnon