Des loups moins protégés : ce que ça changerait pour eux, et pour nous… 

Aujourd’hui, le loup est strictement protégé par la Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel en Europe de 1979, dont les dispositions sont reprises par la directive européenne du 21 mai 1992 dite « Habitats ». 

Si le projet de déclassement porté par la Commission européenne se devait d’être adopté, les conséquences seraient dramatiques non seulement pour les loups, mais pour l’ensemble de la biodiversité dont nous faisons partie.  

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Affaiblir le statut de protection du loup :  

  1. C’est ouvrir la voie à une véritable régulation des loups, avec mise en place de quotas de chasse ;  
  1. C’est réduire la valeur écologique du loup et banaliser davantage les atteintes à son égard (risque de recrudescence du braconnage et peines moins importantes) ; 
  1. C’est mettre à mal tous efforts de conservation menés ces dernières décennies permettant à l’espèce de se rétablir ;  
  1. C’est mettre en péril une population toujours considérée en mauvais état de conservation par l’UICN ;  
  1. C’est mettre à mal tous les efforts et investissements déjà déployés par l’UE en faveur d’une cohabitation harmonieuse entre les grands prédateurs et les activités d’élevage ;  
  1. C’est dénigrer l’ensemble des éleveurs qui sont favorables à l’idée de coexister avec la faune sauvage, et qui ont consenti beaucoup d’efforts dans la protection de leurs troupeaux pour se prémunir des attaques de loup ;  
  1. C’est appauvrir la biodiversité et augmenter les déséquilibres écosystémiques, en pleine 6e extinction de masse ;  
  1. C’est priver les agriculteurs de régulateurs naturels des ongulés sauvages qui peuvent occasionner des dégâts sur leurs cultures (sangliers, cerfs, chevreuils, etc.) ;    
  1. C’est priver les forestiers de précieux alliés naturels pour disperser les cervidés et favoriser la régénération de la végétation ;  
  1. C’est créer un dangereux précédent et ouvrir la porte à d’autres régressions environnementales.

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© Photo d’en-tête : V. Cech

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