Les amphibiens sortent actuellement d’hibernation pour rejoindre leur lieu de reproduction… et se font écraser sur les routes. Hélas, il n’existe aucune structure en France pour coordonner les bonnes volontés voulant agir localement.  L’ASPAS propose donc aux particuliers de les aider à aider les crapauds. 

L’association diffuse gratuitement un guide de conseils et propose des panneaux signalétiques adaptés, à placer aux abords des routes.


Les crapauds, les grenouilles ou les tritons sont d’utiles éliminateurs de certaines espèces d’insectes et d’invertébrés (moustiques, limaces…) et sont protégés par la loi. Or, chaque année pendant leur migration, se posent de graves problèmes de souffrance animale et de raréfaction d’espèces sauvages. Et en malus pour les automobilistes, s’ajoute un réel danger de « crapauplanning »…


Vous constatez des écrasements de crapauds, et vous ne savez pas comment agir ? Voici différents degrés d’action :

  • Le plus simple et le plus immédiat : ramassez-les et faites-les traverser. Leur venin n’est absolument pas toxique pour l’homme, il faut juste ne pas se frotter les yeux. Pour ne pas abîmer leur peau fragile, mouillez-vous les mains avant de délicatement les saisir. Votre seul matériel sera une torche, un seau et un gilet fluo. Théoriquement, il est interdit de transporter des espèces protégées sans autorisation. Mais il vaut mieux aider les amphibiens à traverser sur quelques mètres, plutôt que d’assister, impuissant, à leur destruction, tout aussi illégale.
  • Un peu plus collectif : rassemblez des volontaires et organisez des roulements. Vous pouvez également coller des affiches chez les commerçants pour sensibiliser les gens. Pour une action efficace et à plus fort impact, il faut contacter une association locale de protection de la nature et l’ASPAS pour vous aider dans vos démarches. Écrire au Conseil général et à la mairie, obtenir leur aide, leurs autorisations, etc.
  • L’ASPAS propose aux particuliers, aux mairies et aux associations des panneaux de signalisation, réfléchissants, en PVC, semblables aux panneaux routiers. Attention : leur pose sur la voie publique est soumise à autorisation accordée par les Conseils généraux ou les mairies.

L’idéal est bien sûr d’obtenir la réalisation d’un crapauduc, la plus efficace des protections. Il en existe quelques-uns en France, mais trop peu face à l’ampleur du problème. En attendant, l’urgence reste de limiter concrètement les hécatombes de crapauds. 


À vos seaux et à vos gilets fluo, l’ASPAS est à votre écoute !

Inscription à la newsletter

X