Depuis le 1er juin, les chasseurs peuvent cette année encore abattre chevreuils, daims, sangliers et renards (presque) partout en France… Comme elle l’avait fait en 2020, l’ASPAS vous invite à dénoncer cette ouverture anticipée de la chasse en sollicitant vos élus locaux, et en partageant nos visuels de sensibilisation.
Plus les Français prendront conscience de l’existence de ces tueries estivales, plus nous ferons poids pour faire changer la loi. Les nombreuses consultations publiques organisées partout en France au cours du printemps 2020 sont sans appel : une majorité écrasante de Français refuse de subir ces 3 mois et demi de chasse supplémentaires, de surcroit à une saison synonyme de vacances au grand air et de reconnexion avec la nature !
Aussi, nous vous proposons d’aller plus loin, en mettant en œuvre ces 3 nouvelles actions :
1 – Écrivez à la préfecture de votre département, aux élus de votre circonscription (coordonnées plus bas), aux candidats des élections régionales pour exprimer votre désapprobation quant à l’autorisation de la chasse en été et votre souhait de pouvoir mener des activités nature en toute sécurité et sérénité.
Cliquez ici pour envoyer votre mail
Si le lien ci-dessus ne fonctionne pas, vous pouvez faire un copier-coller manuellement du texte ci-dessous :
Madame, Monsieur,
La réglementation autorise la chasse à tir de septembre à mars, mais les préfets peuvent l’autoriser dès le 1er juin pour les chevreuils, sangliers et daims. Ce qui devait être une exception est devenu le principe puisque tous les départements appliquent cette mesure permettant des tirs pendant 10 mois de l’année !
Pourtant, les tirs d’été exercent une pression cynégétique insoutenable pour les populations sauvages concernées.
Dès lors que des tirs d’été du chevreuil ou du sanglier sont autorisés, le renard pourra être chassé dans les mêmes conditions que ces espèces alors qu’il subit déjà trop de persécutions : chasse à courre jusqu’à fin mars, déterrage et piégeage toute l’année.
Ces tirs d’été vont inévitablement perturber d’autres espèces dont la chasse n’est pas encore ouverte, ou encore des espèces protégées, alors que les jeunes ne sont pas encore sevrés.
Ces tirs d’été augmentent lourdement et de manière inacceptable les risques d’accidents de chasse impliquant des non-chasseurs. Ces derniers n’auront en effet que très peu de mois pour se promener en pleine nature sans être inquiétés. Une telle décision est inéquitable et va à l’encontre de tout impératif de sécurité publique dont le préfet est pourtant le garant.
Aussi, je vous demande d’agir pour que cette mesure ne s’applique plus dans notre département, et de mettre tout en œuvre pour faire évoluer la réglementation nationale.
Cordialement,
> Pour trouver les coordonnées de la préfecture de votre département, cliquez ici (fichier PDF).
> Pour les coordonnées de vos députés, cliquez ici.
> Pour les sénateurs, c’est ici.
2 – Dialoguez avec votre maire pour limiter au maximum le périmètre de la chasse sur votre commune.
Oui, un maire a certains pouvoirs sur la chasse. Retrouvez les actions possibles pour un maire sur la page : aspas-nature.org/municipales
3 – Interpellez et sensibilisez en diffusant les visuels « Attention, promenade en cours » !
Non ce ne sont pas aux promeneurs de faire attention aux chasseurs ! La nature n’appartient à personne, et elle ne doit pas être une chasse gardée. Chaque citoyen doit pouvoir accéder à la nature en toute liberté et en toute sérénité, sans l’angoisse de se faire tirer dessus !
Pour inverser le message, l’ASPAS a donc créé une déclinaison de panneaux que vous pouvez partager autour de vous (par mail, sur les réseaux sociaux…).
Attention ! Sachez que l’affichage en extérieur est soumis à une réglementation stricte. Pour en savoir, cliquez ici.
Cliquez sur les visuels pour télécharger les panneaux en pdf