Révoltés par l’arrêté préfectoral qui avait ordonné l’abattage de tous les bouquetins du Bargy âgés de 5 ans et plus, l’ASPAS, One Voice et des accompagnateurs en montagne avaient saisi le Tribunal administratif de Grenoble. Presque 3 ans après ce massacre, le juge a considéré que la décision du préfet avait été adoptée à la suite d’une procédure illégale : le public n’avait pas été invité à se prononcer sur cet abattage.
Ce constat est symptomatique du contexte dans lequel ont été prises les différentes décisions dans ce dossier sensible : sans concertation, sans écoute, au mépris des avis scientifiques et des principes élémentaires de la démocratie.
Rappelons que suite à cet abattage, la prévalence de la maladie a augmenté chez les jeunes bouquetins de moins de 5 ans, alors peu touchés, ce qui était prévisible. Car en tuant les bouquetins les plus âgés, les jeunes bouquetins ont eu l’opportunité d’accéder au rut plus rapidement. Or les animaux sont principalement contaminés par voie vénérienne.