Brutal, barbare, insoutenable : STOP au déterrage de blaireau !

blaireau-F.CahezLe 15 mai s’est ouverte la chasse aux blaireaux, et pour neuf mois et demi ! Cela, dans 74 départements français, en pleine période de reproduction des animaux. Un régime tout particulier pour cette espèce protégée dans la plupart de nos pays voisins, mais qui permet de pratiquer le mode de chasse le plus violent d’Europe : la vènerie sous terre.

Scène déterrage- MelesPourquoi cette ouverture de la chasse au blaireau, en pleine saison de reproduction, quatre mois avant l’ouverture générale de la chasse ? Pour satisfaire les adeptes de la vènerie sous terre, ou déterrage.

Acculé au fond de sa galerie que les chasseurs dévastent à coup de pelles et de pioches, et constamment mordus par les chiens, les blaireaux et leurs petits sont extirpés à l’aide de grandes pinces métalliques. Ils sont ensuite achevés à coups de dague dans le cœur, de bâton, ou de carabine, et enfin jetés – parfois encore vivants – aux chiens qui en font la curée.

Ce loisir sanglant est loin d’être marginal : en 2009, à Cluny (championnat de France de déterrage) la Fédération Nationale des Chasseurs annonçait qu’elle avait enregistré plus de 3000 équipages (70 à 80 000 pratiquants, plus de 100 000 chiens).

Si chaque équipage ne chasse que 15 jours par an (ce qui est largement sous-estimé) et qu’il massacre trois blaireaux par opération, cela totaliserait quelque 165 000 blaireaux impitoyablement exterminés, chaque année, par ce seul mode de chasse.

Le blaireau d’Eurasie (Meles meles) est une espèce protégée en Belgique, Angleterre, Irlande, Pays-Bas, Danemark, Portugal, Espagne, Italie et Grèce.

Docs ASPASL’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) et l’association MELES demandent la fin de la période complémentaire de chasse au blaireau, et l’interdiction de ce mode de chasse, pour son inadmissible cruauté, mais aussi, parce qu’il détruit les habitats d’espèces protégées au statut de conservation défavorable : petit rhinolophe* ou chat forestier (encore appelé chat sauvage).

L’ASPAS et MELES lancent une pétition afin d’alerter l’opinion publique sur la nécessité de protéger les blaireaux et pour obtenir l’abolition du déterrage. L’ASPAS distribue gratuitement le dépliant « STOP au déterrage de blaireaux ! », accompagné d’un courrier type à envoyer au Premier ministre, édite une brochure et une exposition « Vive le blaireau ! », réalisées en collaboration avec MELES.

* une espèce de chauve-souris se reposant souvent sans les terriers

Agissez pour la protection des blaireaux !

Pour faire vivre cette campagne et donner plus de poids à nos revendications, nous comptons sur votre participation. Si vous ne l’avez pas déjà fait, merci d’envoyer dès que possible le courrier-type à l’attention du Premier Ministre. Vous pouvez vous en inspirer ou le reprendre tel quel. Complétez simplement le courrier avec vos coordonnées en haut à gauche puis datez et signez en bas à droite.

Télécharger le courrier-type à l’attention du Premier Ministre :

Merci de nous signaler votre participation afin de mieux évaluer l’impact de cette campagne :
– soit par mail à actions@aspas-nature.org
– soit par courrier (ASPAS – B.P. 505 – 26401 CREST Cedex)

Enfin, n’oubliez pas de signer notre nouvelle pétition en ligne. Vous ne pouvez la signer qu’une fois.

Afin d’élargir encore la portée de cette campagne, n’hésitez pas à diffuser ce mail à votre entourage.
Vous pouvez partager cette campagne sur les réseaux sociaux ICI.

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur la biologie du blaireau et sur son statut en France, commandez la brochure ASPAS Vive le blaireau !

Ensemble, obtenons l’abolition du déterrage !

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